

   Pour initier une réplication en flux, le client envoie le paramètre
   replication dans le message de démarrage. Une valeur
   booléenne à true (ou on,
   yes, 1) indique au backend d'entrer
   dans le mode walsender de réplication physique, dans lequel un petit ensemble
   de commandes de réplication, affichées ci-dessous, peut être exécuté à la
   place de requêtes SQL.
  
   Passer database comme valeur du paramètre
   replication instruit le backend à entrer en mode walsender
   de réplication logique, se connectant à la base de données spécifiée par le
   paramètre dbname. Dans le mode walsender de réplication
   logique, les commandes de réplication affichées ci-dessous peuvent être
   exécutées ainsi que des commandes SQL standards.
  
Dans les deux modes walsender, seul le protocole de requête simple peut être utilisé.
   Dans le but de tester des commandes de réplication, vous pouvez faire une
   connexion de réplication via l'outil psql ou tout
   autre outil utilisant la bibliothèque libpq avec
   une chaîne de connexion incluant l'option replication, par
   exemple :
psql "dbname=postgres replication=database" -c "IDENTIFY_SYSTEM;"
Néanmoins, il est souvent plus utile d'utiliser pg_receivewal (pour la réplication physique) ou pg_recvlogical (pour la réplication logique).
Les commandes de réplication sont tracées dans les journaux applicatifs du serveur quand log_replication_commands est activé.
Les commandes acceptées en mode réplication sont :
IDENTIFY_SYSTEM
      
      #Demande au serveur de s'identifier. Le serveur répond avec un ensemble de résultats contenant une ligne composée de quatre champs :
systemid (text)L'identifiant système unique de l'instance. Ceci peut être utilisé pour vérifier que la sauvegarde utilisée pour initialiser le serveur secondaire provient bien de la même instance.
timeline (int8)Identifiant de timeline actuel. Aussi utile pour vérifier que le serveur secondaire est cohérent avec le primaire.
xlogpos (text)Emplacement actuel de vidage des journaux de transactions. Utile pour obtenir un emplacement connu dans les journaux de transactions où commencer le flux.
dbname (text)Base de données où se connecter, ou NULL.
SHOW nom
      
      #Demande au serveur d'envoyer la configuration actuelle d'un paramètre. C'est similaire à la commande SQL SHOW.
nomLe nom d'un paramètre. Les paramètres disponibles sont documentées dans Chapitre 19.
TIMELINE_HISTORY tli
      
      #
       Demande au serveur d'envoyer le fichier d'historique des timelines pour
       la timeline tli. Le serveur
       répond avec un ensemble de résultat d'une seule ligne comprenant deux
       champs. Bien que les champs soient du type text, elles
       renvoient réellement des octets bruts sans conversion d'encodage :
      
filename (text)
          Nom du fichier d'historique des timelines, par exemple
          00000002.history.
         
content (text)Contenu du fichier d'historique des timelines.
CREATE_REPLICATION_SLOT nom_slot [ TEMPORARY ] { PHYSICAL | LOGICAL plugin_sortie } [ ( option [, ...] ) ]
      
      #Crée un slot de réplication physique ou logique. Voir Section 26.2.6 pour plus d'informations sur les slots de réplication.
nom_slotLe nom du slot à créer. Ce doit être un nom valide pour un slot de réplication (voir Section 26.2.6.1).
output_pluginLe nom du plugin de sortie utilisé pour le décodage logique (voir Section 47.6).
TEMPORARYIndique que ce slot de réplication est un slot temporaire. Les slots temporaires ne sont pas sauvegardés sur disque et sont automatiquement supprimés en cas d'erreur ou quand la session est terminée.
Les options suivantes sont acceptées :
TWO_PHASE [ boolean ]
          Si true, ce slot de réplication logique accepte le décodage des
          validations en deux phases. Avec cette option, les commandes relatives
          au 2PC telles que PREPARE TRANSACTION,
          COMMIT PREPARED et ROLLBACK
          PREPARED sont décodées et transmises. La transaction sera
          décodée et transmise au moment du PREPARE
          TRANSACTION. La valeur par défaut est false.
         
RESERVE_WAL [ boolean ]Si true, ce slot de réplication physique réserve immédiatement les WAL. Sinon, les WAL sont seulement réservés à la connexion d'un client de réplication en flux. La valeur par défaut est false.
SNAPSHOT { 'export' | 'use' | 'nothing' }
          Décide ce qu'il faut faire du snapshot créé lors de l'initialisation
          du slot logique. 'export', qui est la valeur par
          défaut, exportera le snapshot à utiliser dans d'autres sessions. Cette
          option ne peut pas être utilisée à l'intérieur d'une transaction.
          'use' utilisera le snapshot pour la transaction
          courante exécutant la commande. Cette option doit être utilisée dans
          une transaction, et CREATE_REPLICATION_SLOT doit
          être la première commande exécutée dans cette transaction. Enfin,
          'nothing' utilisera uniquement le snapshot pour le
          décodage logique comme d'habitude mais ne fera rien de plus avec.
         
FAILOVER [ boolean ]Si true, le slot est activé pour être synchronisé vers les serveurs secondaires, pour que la réplication logique puisse continuer après une bascule de type failover. La valeur par défaut est false.
En réponse à cette commande, le serveur enverra un ensemble de résultat d'une ligne contenant les champs suivants :
slot_name (text)Le nom du slot de réplication nouvellement créé.
consistent_point (text)L'emplacement dans les WAL à partir duquel le slot devient cohérent. C'est l'emplacement le plus proche à partir duquel le flux peut commencer sur ce slot de réplication.
snapshot_name (text)L'identifiant du snapshot exporté par la commande. Le snapshot est valide jusqu'à l'exécution d'une nouvelle commande sur cette connexion ou jusqu'à la fermeture de la connexion de réplication. NULL si le slot créé est physique.
output_plugin (text)Le nom du plugin de sortie utilisé par le slot de réplication nouvellement créé. NULL si le slot créé est physique.
CREATE_REPLICATION_SLOT slot_name [ TEMPORARY ] { PHYSICAL [ RESERVE_WAL ] | LOGICAL output_plugin [ EXPORT_SNAPSHOT | NOEXPORT_SNAPSHOT | USE_SNAPSHOT | TWO_PHASE ] }
      #
       Pour la compatibilité avec les anciennes versions, cette syntaxe
       alternative pour CREATE_REPLICATION_SLOT est toujours
       acceptée.
      
ALTER_REPLICATION_SLOT nom_slot ( option [, ...] )
      
      #Modifie la définition d'un slot de réplication. Voir Section 26.2.6 pour plus d'informations sur les slots de réplication. Cette commande accepte actuellement uniquement les slots de réplication logique.
slot_nameLe nom du slot à modifier. Doit être un nom valide de slot de réplication (voir Section 26.2.6.1).
Les options suivantes sont acceptées :
TWO_PHASE [ boolean ]
          Si true, ce slot de réplication logique accepte le décodage des
          validations en deux phases. Avec cette option, les commandes relatives
          à la validation en deux phases telles que PREPARE
          TRANSACTION, COMMIT PREPARED et
          ROLLBACK PREPARED sont décodées et transmises. La
          transaction sera décodée et transmise au moment du PREPARE
          TRANSACTION time.
         
FAILOVER [ boolean ]Si true, le slot est activé pour être synchronisé vers les serveurs secondaires pour que la réplication logique puisse continuer après une bascule de type failover.
READ_REPLICATION_SLOT nom_slot
      
      #
       Lit certaines informations associées avec un slot de réplication.
       Renvoie une ligne avec des valeurs NULL si le slot de
       réplication n'existe pas. Cette commande est actuellement uniquement
       acceptée pour les slots de réplication physique.
      
En réponse à cette commande, le serveur renverra un ensemble de résultats d'une ligne, contenant les champs suivants :
slot_type (text)
           Le type du slot de réplication, soit physical
           soit NULL.
          
restart_lsn (text)
           Le restart_lsn du slot de réplication.
          
restart_tli (int8)
           L'identifiant de timeline associé avec restart_lsn,
           suivant l'historique actuelle des timelines.
          
START_REPLICATION [ SLOT slot_name ] [ PHYSICAL ] XXX/XXX [ TIMELINE tli ]
      
      #
       Demande au serveur de commencer le flux de WAL, en commençant à
       l'emplacement XXX/XXX.  Si
       l'option TIMELINE est spécifiée, le flux commence sur
       la timeline tli ; sinon
       la timeline actuelle du serveur est sélectionnée. Le serveur peut
       répondre avec une erreur, par exemple si la section demandée de WAL a
       déjà été recyclée. En cas de succès, le serveur répond avec un message
       CopyBothResponse, puis commence le flux de WAL vers le client.
      
       Si un nom de slot est fourni via slot_name, il sera mis à jour au fur et à
       mesure de la progression de la réplication pour que le serveur se
       rappelle des segments WAL et, si hot_standby_feedback
       vaut on, des transactions toujours nécessaires pour le
       secondaire.
      
If the client requests a timeline that's not the latest but is part of the history of the server, the server will stream all the WAL on that timeline starting from the requested start point up to the point where the server switched to another timeline. If the client requests streaming at exactly the end of an old timeline, the server skips COPY mode entirely.
       Après le flux de tous les WAL d'une timeline qui n'est pas la dernière,
       le serveur terminera le flux en sortant du mode COPY. Quand le client
       reconnait cette situation en quittant lui aussi le mode COPY, le serveur
       envoie un ensemble de résultats d'une ligne et de deux colonnes,
       indiquant la prochaine timeline dans l'historique du serveur. La première
       colonne est l'identifiant de la prochaine timeline (type
       int8), et la deuxième colonne est l'emplacement des WAL où
       la bascule a eu lieu (type text). Habituellement, la
       position de bascule est la fin du WAL en cours de flux, mais il existe
       des cas particuliers où le serveur peut envoyer certains WAL de
       l'ancienne timeline qu'il n'a pas encore rejoué avant la promotion.
       Enfin, le serveur envoie deux messages CommandComplete (un qui termine le
       CopyData et l'autre qui termine le START_REPLICATION
       lui-même), et est prêt à accepter une nouvelle commande.
      
Les données WAL sont envoyées sous la forme d'une série de messages CopyData ; voir Section 54.6 et Section 54.7 pour les détails. (Ceci permet le mélange d'autres informations ; en particulier, le serveur peut envoyer un message ErrorResponse s'il rencontre un échec après le début du flux.) La charge de chaque message CopyData du serveur vers le client contient un message sur un des formats suivants :
Identifie le message comme des données WAL.
Le début des données WAL dans ce message.
La fin actuelle des WAL sur le serveur.
L'horloge système du serveur au moment de la transmission, en microsecondes depuis le 1er janvier 2000 à minuit.
nUne section du flux de données WAL.
Un enregistrement WAL seul n'est jamais divisé en deux messages XLogData. Quand un enregistrement WAL arrive sur une limite de page d'un WAL et est, de ce fait, déjà divisé en utilisant les enregistrements de continuité, il peut être divisé sur la limite de la page. Autrement dit, le premier enregistrement WAL principal et ses enregistrements de continuité peuvent être envoyés dans différents messages XLogData.
Identifie le message comme un keepalive de l'envoyeur.
La fin actuelle du WAL sur le serveur.
L'horloge système du serveur au moment de la transmission, en microsecondes depuis le 1er janvier 2000.
1 signifie que le client devrait répondre à ce message aussi vite que possible pour éviter une déconnexion par dépassement de délai d'attente.
Le processus en réception peut envoyer des réponses à l'émetteur à tout moment, en utilisant un des formats de message suivants (aussi dans la charge d'un message CopyData) :
Identifie le message comme mise à jour du statut du receveur.
L'emplacement du dernier octet du WAL + 1 réçu et écrit sur disque par le secondaire.
L'emplacement du dernier octet du WAL + 1 vidé sur disque par le secondaire.
L'emplacement du dernier octet du WAL + 1 appliqué sur disque par le secondaire.
L'horloge système du serveur au moment de la transmission, en microsecondes depuis le 1er janvier 2000.
Si 1, le client demande au serveur de répondre immédiatement à ce message. Ceci peut être utilisé pour appeler le serveur, pour tester si la connexion est toujours active.
Identifie le message comme un message de retour d'informations du serveur secondaire.
L'horloge système du serveur au moment de la transmission, en microsecondes depuis le 1er janvier 2000.
             Le xmin global actuel du secondaire, excluant
             le catalog_xmin de tout slot de réplication.
             Si cette valeur et le catalog_xmin suivant
             sont à 0, ceci est traité comme une notification que le retour
             du secondaire ne sera plus envoyé sur cette connexion. Des
             messages ultérieurs différents de zéro pourraient ré-initier le
             mécanisme de retour.
            
             Le nombre epoch du xmin global sur le
             serveur secondaire.
            
             Le catalog_xmin le plus bas de tout slot de
             réplication sur le secondaire. Configuré à 0 si aucun
             catalog_xmin n'existe sur le secondaire ou si
             le retour d'informations du secondaire est en cours de
             désactivation.
            
             Le nombre epoch du catalog_xmin sur le secondaire.
            
START_REPLICATION SLOT slot_name LOGICAL XXX/XXX [ ( option_name [ option_value ] [, ...] ) ] #
       Demande au serveur de commencer le flux de WAL pour la réplication
       logique, en commençant soit à la position WAL XXX/XXX soit à la position
       confirmed_flush_lsn du slot (voir Section 53.20), suivant la position la plus
       grande. Ce comportement facilite la tache pour les clients qui évitent
       ainsi de mettre à jour le statut LSN local quand il n'y a aucune donnée à
       traiter. Cependant, commencer à un LSN différent de celui demandé
       pourrait ne pas récupérer certaines types d'erreurs clients ; donc
       le client pourrait souhaiter vérifier que
       confirmed_flush_lsn correspond à ses attentes avant de
       lancer START_REPLICATION.
      
Le serveur peut répondre avec une erreur, par exemple si le slot n'existe pas. En cas de succès, le serveur répond avec un message CopyBothResponse, puis lance le flux de WAL vers le client.
       Le message à l'intérieur des messages CopyBothResponse sont du même
       format documenté que pour START_REPLICATION ...
       PHYSICAL, ceci incluant les deux messages CommandComplete.
      
Le plugin de sortie associé avec le slot sélectionné est utilisé pour traiter la sortie pour le flux.
SLOT slot_name
          Le nom du slot pour lequel envoyer en flux les changements. Ce
          paramètre est requis, et doit correspondre à un slot existant de
          réplication logique créé avec
          CREATE_REPLICATION_SLOT dans le mode
          LOGICAL mode.
         
XXX/XXXL'emplacement dans le WAL à partir duquel commence le flot.
option_name
          Le nom d'une option passée au plugin de décodage logique du slot.
          Voir Section 54.5 pour les options
          qui sont acceptées par le plugin standard (pgoutput).
         
option_valueValeur optionnelle, sous le forme d'une constante de type chaîne de caractères, associée à l'option indiquée.
DROP_REPLICATION_SLOT slot_name [ WAIT ]
      
      #Supprime un slot de réplication, libérant toute ressource réservée.
slot_nameLe nom du slot à supprimer.
WAITCette option force la commande à attendre si le slot est actif et jusqu'à ce que ce dernier devienne inactif. Dans le cas contraire, une erreur est levée (comportement par défaut).
UPLOAD_MANIFEST
      
      #Charge un manifeste de sauvegarde pour préparer une sauvegarde incrémentale.
BASE_BACKUP [ ( option [, ...] ) ]
      
      #Demande au serveur le lancement d'une sauvegarde en flux. Le système sera automatiquement placé en mode sauvegarde avant que la sauvegarde ne commence, et sorti de ce mode quand la sauvegarde est terminée. Les options suivantes sont acceptées :
LABEL 'label'
           Configure le label de la sauvegarde. Si aucun label n'est donné, le
           label base backup sera utilisé. Les règles de
           guillemet pour le label sont les mêmes que pour une chaîne SQL
           standard lorsque standard_conforming_strings
           vaut on.
          
TARGET 'target'
           Indique au serveur où envoyer la sauvegarde. Si la cible est
           client (ce qui est la valeur par défaut), les
           données de la sauvegarde sont envoyées au client. Si elle vaut
           server, les données de la sauvegarde sont écrites
           sur le serveur dans le chemin indiqué par l'option
           TARGET_DETAIL. Si elle vaut
           blackhole, les données de la sauvegarde ne sont
           pas envoyées ; elles sont simplement ignorées.
          
           La cible server nécessite l'attribut
           SUPERUSER ou être membre du rôle
           pg_write_server_files.
          
TARGET_DETAIL 'detail'Fournit des informations supplémentaires sur la cible de sauvegarde.
           Actuellement, cette option peut seulement être utilisée quand la
           cible de sauvegarde est server. Elle indique le
           répertoire du serveur, répertoire dans lequel la sauvegarde sera
           écrite.
          
PROGRESS [ boolean ]Si configuré à true, réclame des informations nécessaires pour générer un rapport de progression. Cela enverra une taille approximative dans l'en-tête de chaque tablespace, qui peut être utilisé pour calculer le reste du flux. Le calcul se fait en énumérant toutes les tailles de fichier avant que le transfert ne commence, et cela pourrait avoir un impact négatif sur les performances. En particulier, cela pourrait prendre du temps avant que les premières données ne soient envoyées. Comme les fichiers de la base peuvent évoluer pendant la sauvegarde, la taille n'est qu'approximative, et pourrait soit augmenter soit diminuer entre le moment de l'approximation et celui de l'envoi des fichiers. La valeur par défaut est false.
CHECKPOINT { 'fast' | 'spread' }
           Configure le type de checkpoint à réaliser au début de la
           sauvegarde. La valeur par défaut est spread.
          
WAL [ boolean ]
           Si configuré à true, inclut les segments WAL nécessaires dans la
           sauvegarde. Cela inclura tous les fichiers entre le début et la fin
           de la sauvegarde, et ils seront placés dans le répertoire
           pg_wal du répertoire principal. La valeur par
           défaut est false.
          
WAIT [ boolean ]Si configuré à true, la sauvegarde attendra jusqu'à ce que le dernier segment WAL requis soit archivé ou émettra un message d'avertissement si l'archivage des journaux de transactions n'est pas activé. Si false, la sauvegarde n'attendra pas et ne préviendra pas, laissant le client responsable de la vérification de la disponibilité du dernier segment WAL. La valeur par défaut est false.
COMPRESSION 'method'
           Demande au serveur de compresser la sauvegarde en utilisant la
           méthode indiquée.  Actuellement, les méthodes acceptées sont
           gzip, lz4 et
           zstd.
          
COMPRESSION_DETAIL detail
           Donne les détails sur la méthode de compression choisie. Ceci devrait
           être utilisé en conjonction avec l'option
           COMPRESSION. Si la valeur est un entier, elle
           indique le niveau de compression. Sinon, elle peut être une liste
           d'éléments séparés par des virgules, chaque élément étant de la forme
           motclé ou motclé=valeur.
           Actuellement, les mots clés acceptés sont level,
           long et workers.
          
           Le mot clé level configure le niveau de
           compression. Pour gzip, le niveau de compression
           devrait être un entier compris entre 1 et
           9 (par défaut
           Z_DEFAULT_COMPRESSION ou -1),
           pour lz4 un entier compris entre 1 et 12 (par
           défaut 0 pour le mode de compression rapide), et
           pour zstd un entier compris entre
           ZSTD_minCLevel() (habituellement
           -131072) et ZSTD_maxCLevel()
           (habituellement 22), (par défaut
           ZSTD_CLEVEL_DEFAULT ou 3).
          
           Le mot clé long active le mode de correspondance
           longue distance pour un ratio de compression amélioré, aux dépends
           d'une utilisation plus forte de la mémoire. Le mode longue distance
           est acceptée uniquement pour zstd.
          
           Le mot clé workers configure le nombre de threads
           devant être utilisé pour paralléliser la compression. Cette
           fonctionnalité n'est disponible qu'avec zstd.
          
MAX_RATE rateLimite la quantité maximale de données transférées du serveur au client par unité de temps. L'unité attendue est du Ko par seconde. Si cette option est indiqué, la valeur doit être soit égale à zéro, soit être compris dans l'intervalle allant de 32 ko à 1 Go (valeurs inclues). Si un zéro est passé ou si l'option n'est pas indiquée, aucune restriction n'est imposée pendant le transfert.
TABLESPACE_MAP [ boolean ]
           Si true, inclut des informations sur les liens symboliques présents
           dans le répertoire pg_tblspc dans un fichier
           nommé tablespace_map. Le fichier de cartographie
           des tablespaces inclut, pour chaque tablespace, le nom du lien
           symbolique dans le répertoire pg_tblspc/ et le
           chemin complet de ce lien symbolique.  La valeur par défaut est
           false.
          
VERIFY_CHECKSUMS [ boolean ]Si true, les sommes de contrôle sont vérifiées lors d'une sauvegarde si elles sont activées. Si false, elles sont ignorées. La valeur par défaut est true.
MANIFEST manifest_option
           Quand cette option est indiquée avec une valeur
           yes ou force-encode, un
           manifest de sauvegarde est créé et envoyé avec la sauvegarde. Le
           manifeste est une liste de chaque fichier présent dans la sauvegarde
           à l'exception des fichiers WAL qui y sont inclus. Il enregistre aussi
           la taille, l'horodatage de la dernière modification et en option une
           somme de contrôle pour chaque fichier. Une valeur de
           force-encode force tous les noms de fichier à être
           codé en hexadécimal ; sinon ce type d'encodage est réalisé
           seulement pour les fichiers dont le nom est une séquence d'octets non
           UTF8. force-encode existe principalement pour des
           tests, pour être sûr que les clients qui lisent le manifeste de
           sauvegarde puissent gérer ce cas. Pour la compatibilité avec les
           anciennes versions, la valeur par défaut est MANIFEST
           'no'.
          
MANIFEST_CHECKSUMS checksum_algorithm
           Précise l'algorithme des sommes de contrôle, à appliquer à chaque
           fichier inclus dans le manifeste de sauvegarde. Actuellement, les
           seuls algorithmes disponibles sont NONE,
           CRC32C, SHA224,
           SHA256, SHA384 et
           SHA512.  La valeur par défaut est
           CRC32C.
          
INCREMENTAL
           Réclame une sauvegarde incrémentale. La commande
           UPLOAD_MANIFEST doit être exécutée avant de
           lancer une sauvegarde de base avec cette option.
          
Quand la sauvegarde est lancée, le serveur enverra tout d'abord deux ensembles de résultats ordinaires, suivis par un ou plusieurs résultats CopyOutResponse.
Le premier ensemble de résultat contient la position de départ de la sauvegarde, sur une liste ligne comprenant deux colonnes. La première colonne contient la position de départ donné dans un format correspondant à XLogRecPtr, et la deuxième colonne contient l'identifiant de la timeline correspondante.
Le deuxième ensemble de résultat a une ligne pour chaque tablespace. Voici la liste des champs de cette ligne :
spcoid (oid)L'OID du tablespace, ou NULL s'il s'agit du répertoire principal.
spclocation (text)Le chemin complet du répertoire du tablespace, ou NULL si c'est le répertoire principal.
size (int8)La taille approximative du tablespace, en kilooctets (1024 octets), si le rapport de progression a été demandé ; sinon NULL.
Après le deuxième ensemble de résultats, un message CopyOutResponse sera envoyé. La chaque de chaque message CopyData contiendra un message dans un des formats suivants :
Identifie le messaage comme indiquant le début d'une nouvelle archive. Il y a aura une archive pour le répertoire principal des données et une archive pour chaque tablespace supplémentaire ; chacune utilisera le format tar (en suivant le format « ustar interchange format » spécifié dans le standard POSIX 1003.1-2008).
Le nom du fichier pour cette archive.
Pour le répertoire principal des données, une chaîne vide. Pour les autres tablespaces, le chemin complet vers le répertoire à partir duquel cette archive a été créée.
Identifie le message comme indiquant le début d'un manifeste de sauvegarde.
Identifie le message comme contenant une archive ou des données du manifeste.
nOctets des données.
Identifie le message comme un rapport de progression.
Le nombre d'octets du tablespace actuel pour lequel le traitement a terminé.
Après que le CopyOutResponse et tous ces types de réponses aient été envoyés, un ensemble de résultat ordinaire final sera envoyé, contenant la position finale dans les WAL de la sauvegarde, dans le même format que la position de départ.
L'archive tar pour le répertoire de données principal et pour chaque tablespace contiendra tous les fichiers des répertoires, qu'ils appartiennent à PostgreSQL ou pas (fichiers ajoutées dans le même répertoire). Les fichiers exclus sont :
          postmaster.pid
         
          postmaster.opts
         
          pg_internal.init (trouvé dans plusieurs répertoires)
         
          Différents fichiers et répertoires temporaires créés pendant les
          opérations du serveur PostgreSQL, tels que les fichiers ou répertoire
          commençant avec pgsql_tmp et les objets
          temporaires.
         
Relations non journalisées, sauf pour le type init qui est requis pour recréer à vide les relations non journalisés lors d'une restauration.
          pg_wal, en incluant les sous-répertoires. Si la
          sauvegarde est exécuté avec les fichiers WAL inclus, une version
          synthétisée de pg_wal sera inclus, mais elle
          contiendra seulement les fichiers nécessaires pour que la sauvegarde
          fonctionne, et pas le reste du contenu.
         
          pg_dynshmem, pg_notify,
          pg_replslot, pg_serial,
          pg_snapshots, pg_stat_tmp et
          pg_subtrans sont copiés sous la forme de
          répertoires vides (même s'il s'agit de lien symbolique).
         
          Fichiers autres que les fichiers et répertoires standards, tels que des
          liens symboliques (autre que pour les répertoires indiqués ci-dessus),
          les fichiers périphériques et les fichiers du système d'exploitation.
          Les liens symboliques dans
          pg_tblspc sont maintenus.)
         
Propriétaire, groupe et droits sont configurés si le système de fichiers sous-jacent l'accepte.
   Dans toutes les commandes ci-dessus, lors de la spécification d'un
   paramètre de type boolean, la partie
   valeur peut être omise,
   ce qui sera équivalent à indiquer TRUE.