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PostgreSQL, comme tout SGBD, requiert que certains tâches soient réalisées de façon régulière pour atteindre les performances optimales. Ces tâches sont requises, mais elles sont répétitives par nature et peuvent être facilement automatisées en utilisant des outils standard comme les scripts cron ou le Task Scheduler de Windows. La responsabilité de la mise en place de ces scripts et du contrôle de leur bon fonctionnement relève de l'administrateur de la base.
Une opération de maintenance évidente est la sauvegarde régulière des données. Sans une sauvegarde récente, il est impossible de restaurer après un dommage grave (perte d'un disque, incendie, table supprimée par erreur, etc.). Les mécanismes de sauvegarde et restauration disponibles dans PostgreSQL sont détaillés dans le Chapitre 25.
L'autre tâche primordiale est la réalisation périodique d'un « vacuum », c'est à dire « faire le vide » dans la base de données. Cette opération est détaillée dans la Section 24.1. La mise à jour des statistiques utilisées par le planificateur de requêtes sera discutée dans Section 24.1.3.
La gestion du fichier de traces mérite aussi une attention régulière. Cela est détaillé dans la Section 24.3.
check_postgres est disponible pour surveiller la santé des bases de données et pour rapporter des conditions inhabituelles. check_postgres s'intègre bien avec Nagios et MRTG, mais il peut aussi fonctionner de façon autonome.
PostgreSQL demande peu de maintenance par rapport à d'autres SGBD. Néanmoins, un suivi vigilant de ces tâches participera beaucoup à rendre le système productif et agréable à utiliser.