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Cette variable précise l'ordre dans lequel les schémas sont parcourus lorsqu'un objet (table, type de données, fonction, etc.) est référencé par un simple nom sans sa composante schéma. Lorsque des objets de noms identiques existent dans plusieurs schémas, c'est le premier trouvé dans le chemin de recherche qui est utilisé. Il ne peut être fait référence à un objet qui ne fait partie d'aucun des schémas indiqués dans le chemin de recherche qu'en précisant son schéma conteneur avec un nom qualifié (avec un point).
search_path doit contenir une liste de noms de schémas séparés par des virgules. Si un des éléments de la liste est la valeur spéciale $user, alors le schéma dont le nom correspond à la valeur retournée par SESSION_USER est substitué, s'il existe (sinon $user est ignoré).
Le schéma du catalogue système, pg_catalog, est toujours parcouru, qu'il soit ou non mentionné dans le chemin. Mentionné, il est alors parcouru dans l'ordre indiqué. Dans le cas contraire, il est parcouru avant tout autre élément du chemin.
De même, le schéma des tables temporaires, pg_temp_nnn, s'il existe, est toujours parcouru. Il peut être explicitement ajouté au chemin à l'aide de l'alias pg_temp. S'il n'en fait pas partie, la recherche commence par lui (avant même pg_catalog). Néanmoins, seuls les noms de relation (table, vue, séquence, etc.) et de type de données sont recherchés dans le schéma temporaire. Aucune fonction et aucun opérateur n'y est jamais recherché.
Lorsque des objets sont créés sans précision de schéma cible particulier, ils sont placés dans le premier schéma listé dans le chemin de recherche. Une erreur est rapportée si le chemin de recherche est vide.
La valeur par défaut de ce paramètre est '"$user", public' (la deuxième partie est ignorée s'il n'existe pas de schéma nommé public). Elle permet l'utilisation partagée d'une base de données (dans laquelle aucun utilisateur n'a de schéma privé et tous partagent l'utilisation de public), les schémas privés d'utilisateur ainsi qu'une combinaison de ces deux modes. D'autres effets peuvent être obtenus en modifiant le chemin de recherche par défaut, globalement ou par utilisateur.
La valeur courante réelle du chemin de recherche peut être examinée via la fonction SQL current_schemas(). Elle n'est pas identique à la valeur de search_path, car current_schemas() affiche la façon dont les requêtes apparaissant dans search_path sont résolues.
Pour plus d'informations sur la gestion des schémas, voir la Section 5.7, « Schémas ».
Cette variable indique le tablespace par défaut dans lequel sont créés les objets (tables et index) quand une commande CREATE ne l'explicite pas.
La valeur est soit le nom d'un tablespace soit une chaîne vide pour indiquer l'utilisation du tablespace par défaut de la base de données courante. Si la valeur ne correspond pas au nom des tablespace existants, PostgreSQL™ utilise automatiquement le tablespace par défaut de la base de données courante.
Pour plus d'informations sur les tablespaces, voir la Section 19.6, « Tablespaces ».
Ce paramètre est habituellement positionné à on. Positionné à off, il désactive la validation du corps de la fonction lors de CREATE FUNCTION. Désactiver la validation est parfois utile. Cela permet, par exemple, d'éviter des problèmes de références lors de la restauration de définitions de fonctions à partir d'une sauvegarde.
Chaque transaction SQL a un niveau d'isolation. Celui-ci peut être « read uncommitted », « read committed », « repeatable read » ou « serializable ». Ce paramètre contrôle le niveau d'isolation par défaut de chaque nouvelle transaction. La valeur par défaut est « read committed ».
Consulter le Chapitre 12, Contrôle d'accès simultané et SET TRANSACTION pour plus d'informations.
Une transaction SQL en lecture seule ne peut pas modifier les tables permanentes. Ce paramètre contrôle le statut de lecture seule par défaut de chaque nouvelle transaction. La valeur par défaut est off (lecture/écriture).
Consulter SET TRANSACTION pour plus d'informations.
Interrompt toute instruction qui dure plus longtemps que ce nombre (indiqué en millisecondes). Le temps est décompté à partir du moment où la commande en provenance du client arrive sur le serveur. Si log_min_error_statement est configuré à ERROR, ou plus bas, l'instruction en cause est tracée. La valeur zéro (par défaut) désactive le décompte.
Indique l'âge limite (en transactions) que VACUUM doit utiliser pour décider de remplacer les ID de transaction par FrozenXID lors du parcours d'une table. La valeur par défaut est 100 millions. Bien que les utilisateurs puissent configurer une valeur quelconque comprise entre zéro et 1 milliard, VACUUM limite silencieusement la valeur réelle à la moitié de la valeur de autovacuum_freeze_max_age afin que la valeur entre deux autovacuums forcés ne soit pas déraisonnablement courte. Pour plus d'informations, voir Section 22.1.3, « Éviter les cycles des identifiants de transactions ».
Configure le format d'affichage des valeurs de type date et heure, ainsi que les règles d'interprétation des valeurs ambiguës de dates saisies. Pour des raisons historiques, cette variable contient deux composantes indépendantes : la spécification du format en sortie (ISO, Postgres, SQL ou German) et la spécification en entrée/sortie de l'ordre année/mois/jour (DMY, MDY ou YMD). Elles peuvent être configurées séparément ou ensemble. Les mots clés Euro et European sont des synonymes de DMY ; les mots clés US, NonEuro et NonEuropean sont des synonymes de MDY. Voir la Section 8.5, « Types date/heure » pour plus d'informations. La valeur par défaut est ISO, MDY, mais initdb initialise le fichier de configuration avec une valeur qui correspond au comportement de la locale lc_time choisie.
Configure le fuseau horaire pour l'affichage et l'interprétation de la date et de l'heure. Par défaut, 'unknown', ce qui signifie le fuseau horaire utilisé est celui défini par le système. Voir la Section 8.5, « Types date/heure » pour plus d'informations.
Configure la liste des abréviations de fuseaux horaires acceptés par le serveur pour la saisie de données de type datetime. La valeur par défaut est 'Default', qui est une liste qui fonctionne presque dans le monde entier ; il y a aussi 'Australia' et 'India'. D'autres listes peuvent être définies pour une installation particulière. Voir Annexe B, Support de date/heure pour plus d'informations.
Ce paramètre ajuste le nombre de chiffres affichés par les valeurs à virgule flottante, ce qui inclut float4, float8 et les types de données géométriques. La valeur du paramètre est ajoutée au nombre standard de chiffres (FLT_DIG ou DBL_DIG). La valeur peut être initialisée à une valeur maximale de 2 pour inclure les chiffres partiellement significatifs ; c'est tout spécialement utile pour sauvegarder les données à virgule flottante qui ont besoin d'être restaurées exactement. Cette variable peut aussi être négative pour supprimer les chiffres non souhaités.
Initialise l'encodage client (jeu de caractères). Par défaut, il s'agit de celui de la base de données.
Initialise la langue d'affichage des messages. Les valeurs acceptables dépendent du système ; voir Section 21.1, « Support des locales » pour plus d'informations. Si cette variable est initialisée à une chaîne vide (valeur par défaut), alors la valeur est héritée de l'environnement d'exécution du serveur.
Avec certains systèmes, cette catégorie de locale n'existe pas. Initialiser cette variable fonctionne toujours mais n'a aucun effet. De même, il est possible qu'il n'existe pas de traduction des messages dans la langue sélectionnée. Dans ce cas, les messages sont affichés en anglais.
Seuls les superutilisateurs peuvent modifier ce paramètre car il affecte aussi bien les messages envoyés dans les traces du serveur que ceux envoyés au client.
Initialise la locale à utiliser pour le formatage des montants monétaires (pour la famille de fonctions to_char, par exemple). Les valeurs acceptables dépendent du système ; voir la Section 21.1, « Support des locales » pour plus d'informations. Si cette variable est initialisée à une chaîne vide (valeur par défaut), alors la valeur est héritée de l'environnement d'exécution du serveur.
Initialise la locale à utiliser pour le formatage des nombres (pour la famille de fonctions to_char, par exemple). Les valeurs acceptables dépendent du système ; voir la Section 21.1, « Support des locales » pour plus d'informations. Si cette variable est initialisée à une chaîne vide (valeur par défaut), alors la valeur est héritée de l'environnement d'exécution du serveur.
Initialise la locale à utiliser pour le formatage des valeurs de date et d'heure (actuellement, ce paramétrage est sans effet, mais il pourrait en avoir un dans le futur). Les valeurs acceptables dépendent du système ; voir la Section 21.1, « Support des locales » pour plus d'informations. Si cette variable est initialisée à une chaîne vide (valeur par défaut), alors la valeur est héritée de l'environnement d'exécution du serveur.
Détermine si EXPLAIN VERBOSE utilise le format indenté ou non pour l'affichage des arbres détaillés des requêtes. Positionné à on par défaut.
Chemin de recherche utilisé lorsqu'un module chargeable dynamiquement doit être ouvert et que le nom de fichier indiqué dans la commande CREATE FUNCTION ou LOAD ne contient pas d'indication de répertoire (c'est-à-dire que le nom ne contient pas de slash).
La valeur de dynamic_library_path doit être une liste de chemins absolus séparés par des virgules (ou des points virgules sous Windows). Si un élément de la liste débute par la chaîne spéciale $libdir, le répertoire des bibliothèques internes du paquetage PostgreSQL™ est substitué à $libdir. C'est l'emplacement où sont installés les modules fournis par la distribution PostgreSQL™ standard. (La commande pg_config --pkglibdir permet de connaître le nom de ce répertoire.) Par exemple :
dynamic_library_path = '/usr/local/lib/postgresql:/home/my_project/lib:$libdir'
ou dans un environnement Windows :
dynamic_library_path = 'C:\tools\postgresql;H:\my_project\lib;$libdir'
La valeur par défaut de ce paramètre est '$libdir'. Si la valeur est une chaîne vide, la recherche automatique du chemin est désactivée.
Ce paramètre peut être modifié à l'exécution par les superutilisateurs, mais un tel paramétrage ne persiste que pour la durée de la connexion du client. Il est donc préférable de ne réserver cette méthode qu'à des fins de développement. Il est recommandé d'initialiser ce paramètre dans le fichier de configuration postgresql.conf.
Limite souple haute de la taille de l'ensemble renvoyé par un index GIN. Pour plus d'informations, voir Section 51.4, « Conseils et astuces sur GIN ».
Indique les bibliothèques partagées à charger à l'initialisation d'une connexion. Si plusieurs bibliothèques doivent être chargées, leurs noms sont séparés par des virgules. Ce paramètre ne peut pas être modifié après le démarrage de la session.
Comme il ne s'agit pas d'une option réservée aux superutilisateurs, les bibliothèques pouvant être chargées sont restreintes à celles du sous-répertoire plugins du répertoire standard des bibliothèques. (Il est de la responsabilité de l'administrateur de bases de données de s'assurer que seules des bibliothèques « saines » s'y trouvent.) Les entrées dans local_preload_libraries peuvent indiquer ce répertoire explicitement, par exemple $libdir/plugins/ma_lib, ou n'indiquer que le nom de la bibliothèque -- ma_lib a le même effet que $libdir/plugins/ma_lib.
Il n'y a pas de gain de performance à charger une bibliothèque au démarrage d'une session ou à sa première utilisation. Le but de cette fonctionnalité est d'autoriser le chargement de bibliothèques de débogage ou de mesure de performance dans certaines sessions spécifiques sans commande LOAD explicite. Par exemple, le débogage peut être activé pour toutes les sessions d'un nom d'utilisateur donné en configurant ce paramètre avec ALTER USER SET.
Si une bibliothèque indiquée n'est pas trouvée, la tentative de connexion échoue.
Toute bibliothèque supportée par PostgreSQL contient un « bloc magique » qui permet d'en garantir la compatibilité. Pour cette raison, les bibliothèques non PostgreSQL ne peuvent pas être chargées de cette façon.