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CREATE CONVERSION | CREATE DOMAIN |
CREATE DATABASE nom [ [ WITH ] [ OWNER [=] propriétaire ] [ TEMPLATE [=] modèle ] [ ENCODING [=] codage ] [ TABLESPACE [=] espacelogique ] [ CONNECTION LIMIT [=] limite_connexion ] ]
CREATE DATABASE crée une nouvelle base de données.
Pour créer une base de données, il faut être superutilisateur ou avoir le droit spécial CREATEDB. Voir à ce sujet CREATE USER.
En fonctionnement normal, le créateur devient le propriétaire de la nouvelle base. Les superutilisateurs peuvent créer des bases et en donner la propriété à un autre utilisateur à l'aide de la clause OWNER. Ils peuvent ainsi créer des bases qui appartiennent à des utilisateurs sans droit particulier. Les utilisateurs qui possèdent le privilège CREATEDB mais ne sont pas superutilisateur ne peuvent créer que des bases de données dont ils sont propriétaires.
Par défaut, la nouvelle base de données est créée en clonant la base système standard template1. Un modèle différent peut être utilisé en écrivant TEMPLATE nom. En particulier, la clause TEMPLATE template0 permet de créer une base de données vierge qui ne contient que les objets standards pré-définis dans la version de PostgreSQL™ utilisée. C'est utile pour ne pas copier les objets locaux ajoutés à template1.
Le nom de la base de données à créer.
Le nom de l'utilisateur propriétaire de la nouvelle base de données ou DEFAULT pour l'option par défaut (c'est-à-dire le nom de l'utilisateur qui exécute la commande).
Le nom du modèle squelette de la nouvelle base de données ou DEFAULT pour le modèle par défaut (template1).
Le jeu d'encodage de la nouvelle base de données. Peut-être une chaîne (par exemple 'SQL_ASCII'), un nombre d'encodage de type entier ou DEFAULT pour l'encodage par défaut. Les ensembles de caractères supportés par le serveur PostgreSQL™ sont décrits dans Section 21.2.1, « Jeux de caractères supportés ».
Le nom du tablespace associé à la nouvelle base de données ou DEFAULT pour le tablespace de la base de données modèle. Ce tablespace est celui par défaut pour les objets créés dans cette base de données. Voir CREATE TABLESPACE pour plus d'informations.
Le nombre de connexions concurrentes à la base de données. -1 (valeur par défaut) signifie qu'il n'y a pas de limite.
L'ordre des paramètres optionnels n'a aucune importance.
La commande CREATE DATABASE ne peut pas être exécutée à l'intérieur d'un bloc de transactions.
Les erreurs sur la ligne « ne peut initialiser le répertoire de la base de données » (« could not initialize database directory » dans la version originale) sont le plus souvent dues à des droits insuffisants sur le répertoire de données, à un disque plein ou à un autre problème relatif au système de fichiers.
L'instruction DROP DATABASE est utilisée pour supprimer la base de données.
Le programme createdb est un enrobage de cette commande fourni par commodité.
Bien qu'il soit possible de copier une base de données autre que template1 en spécifiant son nom comme modèle, cela n'est pas (encore) prévu comme une fonctionnalité « COPY DATABASE » d'usage général. Il est recommandé que les bases de données utilisées comme modèles soient en lecture seule. La Section 19.3, « Bases de données modèles » fournit plus d'informations à ce sujet.
L'option CONNECTION LIMIT n'est qu'approximativement contraignante ; si deux nouvelles sessions commencent sensiblement en même temps alors qu'un seul « connecteur » à la base est disponible, il est possible que les deux échouent. De plus, les superutilisateurs ne sont pas soumis à cette limite.
Créer une nouvelle base de données :
CREATE DATABASE lusiadas;
Créer une base de données ventes possédée par l'utilisateur app_ventes utilisant le tablespace espace_ventes comme espace par défaut :
CREATE DATABASE ventes OWNER app_ventes TABLESPACE espace_ventes;
Créer une base de données musique qui supporte le jeu de caractères ISO-8859-1 :
CREATE DATABASE musique ENCODING 'LATIN1';