pg_dumpall

Sauvegarde seulement les données, pas le schéma (définition des données).

Inclut les commandes SQL pour nettoyer (supprimer) les bases de données avant de les recréer.

Sauvegarde les données en tant que commandes INSERT (plutôt que des COPY). Ceci ralentit la restauration ; c'est principalement utile pour créer des sauvegardes qui peuvent être chargées dans des bases de données autres que PostgreSQL. Notez que la restauration pourrait aussi échouer si vous avez modifié l'ordre des colonnes. L'option -D est plus sûre, bien que plus lente.

Sauvegarde les données en tant que commandes INSERT avec les noms de colonnes explicites (INSERT INTO table (colonne, ...) VALUES ...). Ceci ralentit la restauration ; c'est principalement utile pour créer des sauvegardes qui peuvent être chargées dans des bases de données autres que PostgreSQL.

Sauvegarde seulement les objets globaux (utilisateurs et groupes), pas les bases de données.

Ignore la différence de version entre pg_dumpall et le serveur de bases de données.

pg_dumpall peut sauvegarder des bases de données de versions précédentes de PostgreSQL, mais les très anciennes versions ne sont plus supportées (avant la 7.0). Utilisez cette option si vous avez besoin de surcharger la vérification de la version (et si pg_dumpall échoue, ne dites pas que vous n'avez pas été prévenu).

Sauvegarde les identifiants des objets (OID) comme faisant partie des données de chaque table. Utilisez cette option si votre application référence les colonnes OID (par exemple, dans une contrainte de clé étrangère). Sinon, cette option ne doit pas être utilisée.

Ne produit pas les commandes pour mettre les propriétaires des objets à ceux de la base de données originale. Par défaut, pg_dumpall lance les instructions ALTER OWNER ou SET SESSION AUTHORIZATION pour configurer le propriétaire des éléments créés. Ces instructions échouent lorsque le script est lancé par un utilisateur ne disposant pas des droits de superutilisateur (ou ne possédant pas les droits du propriétaire de tous les objets compris dans ce script). Pour que ce script puisse être restauré par n'importe quel utilisateur mais donne la propriété des objets à l'utilisateur l'exécutant, spécifiez -O.

Sauvegarde seulement les définitions des objets (schéma), pas les données.

Spécifie le nom du superutilisateur à utiliser lors de la désactivation des déclencheurs. Ceci est seulement pris en compte si --disable-triggers est utilisé. (Habituellement, il est mieux de ne pas utiliser cette option et de lancer à la place le script résultant en tant que superutilisateur.)

Spécifie le mode verbeux. Ceci fait que pg_dumpall affiche les heures de démarrage/arrêt dans le fichier de sauvegarde et les messages de progression sur la sortie standard. Il active aussi la sortie verbeuse dans pg_dump.

Empêche la sauvegarde des droits d'accès (commandes grant/revoke).

Cette option désactive l'utilisation du dollar comme guillemet pour les corps des fonctions et le force à être entre guillemets en utilisant la syntaxe standard du SQL.

Cette option est utile uniquement lors de la création d'une sauvegarde des données seules. Elle indique à pg_dumpall d'inclure les commandes pour désactiver temporairement les déclencheurs sur les tables cibles alors que les données sont rechargées. Utilisez ceci si vous avez des vérifications d'intégrité référencielle ou d'autres déclencheurs sur les tables que vous ne voulez pas appeler lors du rechargement des données.

Actuellement, les commandes émises pour --disable-triggers doivent être lancées en tant que superutilisateur. Donc, vous devez aussi spécifier un nom de superutilisateur avec -S ou, mieux, lancer le script résultant en tant que superutilisateur.

Affiche les commandes SET SESSION AUTHORIZATION du standard SQL à la place des commandes OWNER TO. Ceci rend la sauvegarde plus compatible avec les standards mais, suivant l'historique des objets dans la sauvegarde, pourrait ne pas être restauré proprement.

Spécifie le nom d'hôte de la machine sur laquelle le serveur de bases de données est en cours d'exécution. Si la valeur commence avec un slash, elle est utilisée comme répertoire du socket de domaine Unix. La valeur par défaut est prise à partir de la variable d'environnement PGHOST, si elle est initialisée, sinon une connexion socket de domaine Unix est tentée.

Spécifie le port TCP ou l'extension du fichier socket de domaine Unix local sur lequel le serveur est en écoute des connexions. La valeur par défaut est la variable d'environnement PGPORT, si elle est initialisée, ou la valeur compilée.

Se connecter en tant que cet utilisateur.

Force une demande de mot de passe. Ceci devrait arriver automatiquement si le serveur réclame une authentification par mot de passe.

Paramètres de connexion par défaut